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Robert MADY est né le 29 août 1915 à Civray dans la Vienne. Il apprend très vite le métier du bois avec son père menuisier. En 1936 il est appelé sous les drapeaux au 162e Régiment d'Infanterie de Forteresse de Metz, il y restera jusqu'en 1938. |
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Inisgne du 162e RIF. Ce régiment est créé à Metz le 25 août 1935, sous le commandement du Colonel Cochinard. |
Lors de la déclaration de guerre, il est rappelé le 1er avril 1939 au sein du même régiment puis est versé au 146e RIF, puis enfin au 323e Régiment d'Infanterie (il est alors 2e classe). Démobilisé en septembre 1940, il rejoint la zone libre le 2 mars 1941 afin de s'engager dans la Marine Nationale à Toulon (le 17 avril 1941 avec le matricule 4095-T-41). Il est formé et devient matelot canonnier. Le 10 décembre 1941, à Bizerte, il est affecté comme servant d'une batterie de D.C.A. de Marine (la 5e batterie à Ferryville au nord du lac de Bizerte), il y subira de plein fouet les attaques du débarquement allié en Afrique du Nord. |
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Insigne du 146e RIF |
Une fois les combats terminés, Robert ne pouvant supporter de rester sans rien faire, demande avec quelques camarades sans trop y croire à rejoindre une unité en cours de constitution au Maroc, sur des tanks destroyers, pourquoi pas... Son engagement est accepté le 1er octobre 1943, il rejoint par ses propres moyens et en chemin de fer la ville de Casablanca distante de plus de 2500 km, voyage qui va durer une semaine. Arrivé sur place, il intègre le Régiment Blindé de Fusiliers Marins en cours de constitution, sous les ordres du Capitaine de Frégate Maggiar. Après plusieurs semaine de formation et d'entrainement, il est versé au 3e peloton du 4e Escadron, sous les ordres de l'enseigne de Vaisseau Durville. Il prend le poste de tireur sur Tank Destroyer, le SIMOUN (immatriculation 420.157). |
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L'équpage du SIMOUN au complet. |
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Le lieutenant de Vaisseau Durville |
Il va participer avec ses camarades Robin, Foisset, Marechal, sous les ordres du Second Maître Quiniou à toutes les campagnes de la 2e Division Blindée (Normandie, Paris, Dompaire, Strasbourg, puis l'Allemagne) et termina sa chevauchée à Berchtesgaden avec le grade de Quartier-Maître. Il sera démobilisé en septembre 1945. |
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Le SIMOUN et le CYCLONE en 1945 On remarquera l'installation les équipements additionnels montés sur les chenilles pour faciliter les évolutions sur terrain enneigés. |
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Berchtesgaden, 9 mai 1945. De gauche à droite, Mady, Lasseye (Cyclone) et Watel (Mistral) |
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Citation pour la destruction d'un char Panther place de la Concorde, après un tir de 1800 mètres. L'amiral Maggiar relate cette destruction dans son ouvrage " Les Fusiliers Marins de Leclerc" en pages 214 et 215. |
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Citation, pour la destruction d'un panther lors des combats de Dompaire. |
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Citation à l'ordre de l'Armée en date du 28 juillet 1945 |
De retour à la vie civile, il s'installe à Rabat au Maroc et devient ébeniste. Son client principal sera pendant plusieurs années le roi du Maroc. Les troubles au Maroc obligeront Robert à rentrer en France où il s'installera à Montparnasse - le roi du Maroc continuera à faire appel à ses services, comme bon nombre de grandes familles parisiennes. Il se spécialisera sur les travaux de marqueterie de paille dans les dernières années de sa vie grace à une exceptionnelle vision pour son age. Il est décédé le 21 janvier 2002 à l'age de 86 ans. Robert Mady était titulaire de la Croix de Guerre 1939-1945 avec 4 citations, de la Médaille Militaire, et de la Légion d'Honneur. |
